Après le match Ecosse France, il nous a accordé un bref entretien…
La question que l’on pose à tous nos invités, jeune tu étais un très bon joueur de football, qu’est ce qui t’a fait venir au rugby ?
Mon frère ainé Jérémie jouait pilier au club de la Seyne sur mer, en fédérale 1. Pour le suivre et aussi par curiosité j’ai voulu essayer. J’ai beaucoup apprécié, et de ce fait ait pris une licence et continué. J’ai toujours gardé des attaches avec le club dont mon frère est devenu le président depuis qu’il a raccroché les crampons.
Alors que tu étais un des meilleurs espoirs à Toulon, pourquoi as-tu décidé en 2012 de rejoindre le Stade Toulousain. ?
A la suite de la coupe du monde U20 2012 en Afrique du Sud, j’ai reçu des propositions de pratiquement tous les clubs de Top 14, et en particulier du Stade Toulousain. C’était pour moi particulièrement flatteur d’être approché par le club le plus titré du championnat. Guy Novès m’avait alors dit qu’il me donnerait ma chance. Il a effectivement tenu parole, et alors que j’étais encore sous contrat espoir m’a très rapidement titularisé en équipe première, en Top 14, en coupe d’Europe et pour les phases finales du championnat pour ma première saison au club. J’y ai côtoyé des joueurs d’exception auprès desquels j’ai beaucoup progressé.
Et le Stade Français en 2018, alors que le Stade Toulousain revenait au premier plan ?
A Toulouse, j’avais le sentiment de ne plus progresser, et avait envie de changer. J’ai choisi le Stade Français parce que c’est le deuxième club le plus titré de France, mais aussi pour participer à l’aventure de la reconstruction de ce club. « Je me régale à Paris ! ». Après un début un peu chaotique, depuis l’arrivée de Thomas (Lombard) le club se structure, et retrouve ses valeurs et son identité. Et puis j’aime découvrir Paris, Saint Germain des prés, le quartier, pas la rue Princesse, le Marais…
Depuis le début de la saison, l’Equipe de France montre un nouveau visage, toi qui es le plus capé de cette équipe peux-tu nous dire ce qui a changé ? A part le staff bien évidement.
Le staff s’est étoffé avec des entraîneurs spécialisés plus nombreux, le groupe a été élargi, ce qui nous permet des entraînements à la fois plus intenses et plus précis. On sait où l’on va et où on veut aller collectivement. Globalement il y a une meilleure ambiance, et une complicité sur et en dehors du terrain.
Comment vois-tu l’avenir après le Rugby ?
Je prépare activement mon d’ores et déjà mon après carrièrre, j’ai aujourd’hui des participations dans 2 restaurants à la Seyne : Le père Louis et le Seynois, ainsi que dans une société de textile : Ô Sports, qui diffuse des équipements de sports auprès des clubs et des particuliers.
Merci Gaël, et puisque tu portais le nom de LARGE, sur tes maillots, nous avons décidé de te nommer membre d’honneur de l’association.